L’inflation devrait dépasser largement les 7 % avant la fin de l’année, soit un niveau inédit depuis plus de 40 ans.
Or, nous recourons actuellement à des crédits pour financer de l’immobilier avec des taux moyens de 2 % sur 20 ans, ce qui nous permet donc d’emprunter en réalité avec des taux réels négatifs.
Emprunter durant cette période s’avère donc particulièrement intéressant pour ceux qui voient ou verront leur salaire augmenter, dans l’idéal autant que l’inflation, pendant la durée du crédit.
En effet, les mensualités d’un emprunt restent fixes pendant toute la durée du prêt. En parallèle, si le salaire de l’emprunteur augmente, le poids du crédit diminue par rapport aux autres dépenses, ce qui fait baisser le taux d’endettement.
La conjoncture profite ainsi très fortement aux investisseurs immobiliers, mais l’impact est différent suivant la typologie de l’immobilier détenu, immobilier locatif « classique » ou d’immobilier locatif « professionnel ». L’effet de l’inflation est doublement positif puisqu’il contribue à la baisse relative des charges d’emprunt grâce à une éventuelle hausse de salaire, mais également à la revalorisation des loyers, indexés en partie sur l’inflation, via l’indice de référence des loyers (IRL).
Attention, car le plafonnement de la hausse des loyers pendant un an à 3,5 % (2,5 % à la Réunion) annoncé par le gouvernement pourrait également être revu fortement à la baisse ces prochains mois.
Investir dans l’immobilier professionnel (LMNP, commerce, SCPI…) via les baux commerciaux s’avère plus intéressant avec une revalorisation de l’indice des loyers commerciaux plus en phase avec l’inflation. Au seul premier trimestre 2022, l’indice des loyers commerciaux était effectivement en hausse de 3,32 %.
Nous dirons donc que nous disposons pour l’instant d’une belle opportunité d’investissement.